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Les enjeux du dopage dans le sport
8 février 2014

Les Enjeux Politiques

Le Dopage en Chine

 

Témoignage de Xue Yinxian ancien médecin chef de l'équipe chinoise de gymnastique.

Révélations sur le dopage des athlètes chinois dans les années quatre-vingt

 Une ancienne responsable médicale chinoise raconte à la presse australienne comment les athlètes ont été soumis, dans les années 1980-1990, à un système de dopage organisé par l’Etat. Hormones de croissance et stéroïdes faisaient partie intégrante de la préparation des sportifs. La Chine n’avait rien à envier à l’ex-Allemagne de l’Est ou à l’ex-URSS.

On appelle le dopage des chinois sportif « la soupe de tortue » crée par l’entraîneur Ma Junren.

En 2006, le laxisme des autorités après la révélation d'un scandale de dopage systématique dans une école de sport du Liaoning, une province réputée pour fabriquer des champions. Des professeurs avaient été surpris en train d'injecter à des adolescents de la testostérone et de l'EPO. Une affaire similaire avait déjà éclaté en 2002.

 

 

Un patriotisme sportif poussé à son paroxysme.

Les futurs athlètes olympiques de la Chine sont élevés et entraînés sur ce modèle depuis les années 80 afin de mettre un terme aux échecs à répétition du pays dans de nombreuses disciplines sportives. Le gouvernement de l’époque a alors décidé de se donner les moyens en créant 3000 camps sportifs. Les capacités y sont poussées à l’extrême. Pour les quelques observateurs occidentaux qui ont pu les visiter, ils décrivent comme «des prisons datant du XIXème siècle». On les soupçonnait fortement de dopés les jeunes enfants à fin de booster au maximum le capacité physique.

 

JO 2012: le record de la jeune nageuse chinoise Ye Shiwen éveille des soupçons de dopage

La performance de Ye Shiwen, la nageuse chinoise de 16 ans seulement qui a battu aux Jeux olympiques de Londres le record du monde, en 4'28"43 samedi en 400m quatre nages avec un incroyable dernier 100m, a suscité une polémique et des accusations de dopage.  

Avec son temps en finale, Ye Shiwen a effacé d'un peu plus d'une seconde le record précédent, détenu par l'Australienne Stephanie Rice aux Jeux de Pékin et médaillée d'or en 2008. Elle a nagé un dernier 50m nage libre en 28"93 contre 29"10 pour... le super-champion américain multi-médaillé Ryan Lochte

Témoignage d'un autre médecin chinois dans le FranceTVSport :

Dans un entretien au quotidien australien Sydney Morning Herald, Chen  Zhanghao, principal responsable médical chinois aux Jeux de Los Angeles (1984),  Séoul (1988) et Barcelone (1992), a reconnu avoir testé des hormones, des  stéroïdes et le dopage sanguin sur une cinquantaine d'athlètes. "Nous les (hormones) avons testées en premier, mais avons jugé qu'elles  n'étaient pas efficaces", a-t-il déclaré au Herald. "Nous avons ajouté de  l'hémoglobine après avoir constaté qu'elle était basse (chez certains athlètes)  et aussi (des hormones) androgènes". "Les Etats-Unis, l'Union soviétique et la France les utilisaient également,  alors nous avons fait comme eux", a ajouté Chen, qui a pris sa retraite en  1992. "Alors vous pouvez condamner la Chine, mais pas les Etats-Unis ou l'Union  soviétique?" 

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